En France

      La Délégation générale à la langue française dans son article de la grammaire interactive du français
      sur l'usage des majuscules donne les deux exemples suivants :

        Colombey-les-Deux-Églises
        Le Grand Écart, nouvelle de Jean Cocteau

L'Académie française
utilise partout les majuscules accentuées.

Le site de l'Université René Descartes sert de référence à un grand nombre
d'instance françaises et étrangères. Il se fonde lui-même sur :
         -
les Règles typographiques en usage à l'imprimerie nationale (ISBN 2-11-081075-0),
         -
le Dictionnaire des règles typographiques de Louis Guéry, CFPJ Éditions,
         -
et le Manuel de typographie française d'Yves Perrousseaux
et affirme :

«On met l'accent sur les capitales»

En Suisse

Les Instructions de la Chancellerie fédérale sur la présentation des textes officiels en français
disent à l'article 34 :

«34 - Lettres accentuées.
     Bien que les textes officiels ne comportent pour ainsi dire jamais de texte en majuscules, notons que les lettres accentuées conservent l'accent si elles sont majuscules, de même que le «Ç» conserve la cédille, les instruments informatiques le permettant désormais sans problème (caractères spéciaux).
         Exemple : DÉPARTEMENT FÉDÉRAL DE L'ÉCONOMIE et non DEPARTEMENT FEDERAL DE L'ECONOMIE
         La règle ne s'applique pas aux sigles et acronymes : CEE et non CÉE »


En Belgique

Le site de la Maison de la Francité observe :

«qu'en passant d'une police de caractères à une autre,
on peut buter sur l'impossibilité d'accentuer certaines majuscules.»

Au Québec

L'Office de la langue française créé par le gouvernement du Québec
recommande l'utilisation de claviers normalisés qui permettent un

«accès plus direct aux caractères accentués les plus couramment utilisés (majuscules et minuscules) dans la langue française.»

 

L'École des Arts graphiques du Québec (Collège Ahuntsic)
fait référence au site de l'université René Descartes (voir plus haut)