La diérèse et la synérèse
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Elle
obéit à des règles qui relèvent de l'étymologie : lorsque la racine latine comporte deux syllabes, le français prononce deux syllabes.
ou de l'usage alou-ette vi-olon. |
Elle
obéit à des règles qui relèvent de l'étymologie
: lorsque la racine latine ne comporte qu'une syllabe, le français
prononce une syllabe.
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Il
existe des exceptions établies par l'usage, par exemple fugere a donné fuir et non pas fu-ir. |
Il
existe des exceptions établies par l'usage, par exemple ouvrier compte 2 syllabes au XVIe siècle, mais trois aujourd'hui : ouvri-er. |
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L'effet qu'elle produit consiste à étaler le mot, ce qui peut lui conférer de la solennité, le mettre en relief, le rendre plus chantant, faire attendre le lecteur... La nati-on chérie a vi-olé sa foi (Racine) Ari-ane, ma sur, de quel amour blessée... (Racine) Et mon mal est délici-eux (G. Apollinaire) Je mâche lentement ma porti-on de buf (G. Apollinaire) La rupture de la règle (prononciation en synérèse) peut créer l'effet inverse. |
L'effet
qu'elle produit consiste à laisser passer le mot plus vite, mais
il est plus sensible s'il est perçu comme une rupture avec l'usage
courant de l'époque. Vêtus de hoquetons et jouant d(e) l'harmonica (G. Apollinaire) |